Il y a quelques temps, nous avions lancé un petit sondage sur notre page Facebook sur ce que les gens attendent d’une ville dogfriendly dans sa meilleure version. On n’avait pas donné notre avis à ce moment là, pour ne pas influencer les réponses. Donc c’est ici qu’on va t’en parler!
On va parler d’une part d’organisation sociale, et d’autre part d’infrastructures, parce que l’un ne va pas sans l’autre! Si on veut pouvoir amener son chien au restaurant ou pouvoir jouir d’espaces ou il peut être sans laisse, il faut aussi que le restaurateur ou le joggeur soit assuré que Pitou ne va pas faire un carnage!
Politique et éducation :
Moi Présidente, je mettrai en place
- Le permis de détention obligatoire pour toutes les races (ce qui implique l’annulation des lois sur les catégories de races présentes en France) délivré par un professionnel compétent et qui demanderait :
- La participation à plusieurs cours d’éducation canine jusqu’à l’adolescence du chien (cours individuels ET balades collectives)
- Les cours pour enfants dès l’école maternelle (sensibilisation aux bons comportements, connaissance de la communication canine et des besoins d’un chien, valeur de chaque vie animale…).
- La facilité d’accès au logement locatif (interdiction de refuser un animal sur un bail (#québec)) et la bonne protection des propriétaires (pourquoi pas ne pas signer une clause particulière, ou même payer un peu plus de caution, j’y réflechis encore!).
- Des sanctions très sévères contre la maltraitance (prison ferme) et l’abandon (amendes élevées).
- Des contrôles réguliers sur le respect des lois concernant l’identification, la santé publique et l’élevage.
- Un programme de zoothérapie dans chaque structure pour personnes âgées, handicapées, en (ré)insertion sociale ou emprisonnées.
- Un réel contrôle des professions du chien : en France on peut devenir éducateur, éleveur ou autre avec un certificat obtenu en 2 jours, au Québec, on n’a besoin de rien par exemple. L’état devrait être le seul dispenseur de diplôme, après une formation de qualité, au même titre qu’un plombier ou un médecin. Nous avons déjà ce type de formation diplomante en France, c’est le BP Educateur Canin, que j’ai moi-même passé, avec plusieurs professionnels formateurs (éducation, éthologie, biologie, mais aussi comptabilité et gestion, contact clientèle etc) et de grandes périodes de stages. Malgré le fait qu’elle peut être améliorée, elle a le mérite d’exister et d’être de qualité.
Infrastructures :
- Pouvoir amener son chien presque partout avec nous : avoir son loulou lorsqu’on va boire un verre ou manger avec des amis, à l’hôtel, voire même faire quelques emplettes, c’est vraiment sympa, c’est sûr! Pour les européens, c’est souvent assez facile, mais nous avons pu voir que ce n’est pas le cas partout! Au Québec par exemple, les chiens ne sont acceptés nulle part, même pas en terrasse, c’est la loi! Et c’est assez frustrant! Pour ce qui est des commerces ou des lieux touristiques, il est préférable d’étudier au cas par cas. Je ne pense pas qu’il soit nécessaire d’amener son Bouvier Bernois dans un magasin de porcelaine, ou un Yorkshire au concert de Metallica ^^ Mais pour ces situations, notre ville idéale aurait la solution, on t’en parle juste en dessous
- Des garderies canines : Tu ne vas pas pouvoir être assez présent aujourd’hui pour que Doudou évacue toute son énergie? Pas de problème, il y a des structures dignes de confiance qui vont le prendre en charge, et qui peuvent même venir le chercher et le ramener quand tu veux!
- Des espaces dédiés aux binômes chien-humains et/ou à la rencontre des congénères : plusieurs parcs à chiens bien pensés (grands, avec sas d’entrée, aires pour grands et petits chiens, ombragés, bien cloturés, eau, sans enfants et sans jouets) et zones aquatiques (dog beach, même principe que le parc à chiens, mais au bord de l’eau). On aimerait bien aussi des espaces plein air où on peut pratiquer des sports canins, comme le Cani-VTT, le pistage etc… (voir Plein Air Canin au Québec par exemple).
- De nombreux espaces verts et chemins verts (dont certains tronçons autorisés aux chiens sans laisse – nous avons vu que c’est possible et que cela fonctionne trèèèèèèès bien, comme à Halifax ou New York)
- Distributeurs de « pochacaca » et poubelles partout (on trouve qu’en Amérique du Nord il n’y a pas assez de poubelles publiques, ce qui fait que des fois tu marches vraiment longtemps avec ton caca à la main – et pourtant il y a 1000 fois moins de crottes par terre, va comprendre!).
- Facilités d’accès aux transports en commun (avec muselière, tout le monde est rassuré, et si l’apprentissage est bien fait et qu’on utilise une muselière panier, le chien la tolère très bien)
Si tout ceci peut être mis en place, on ne peut qu’espérer que la population de cette ville serait responsable et respectueuse des chiens, de leurs propriétaires, et des humains qui ne veulent pas être embêtés par les 4 pattes! Car il ne faut pas les oublier, une ville dogfriendly ne doit pas devenir une ville réservée aux chiens, mais une ville où tout le monde saurait vivre ensemble sans empiéter sur la vie et les choix de chacun.
Amen.
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